C’est encore le bleu du ciel
Un an déjà !
Et nous, les orphelins de toi, poursuivons l’aventure.
Tu n’aurais pas aimé cette année, je le sais.
Nous avons dû subir toute sorte d’outrages
Venus de qui tu sais, puisque rien ne t’échappe.
Nos paroles, nos mots, plus forts que le soleil,
Percent toutes les nuits cet écran de folie
Sous la voute des cieux où tu t’es enfouie.
Nous avons ce voyage à porter tous ensemble,
Nous qui t’avons connue aux jours illuminés.
Et les amis sont là, qui guettent le rivage
Pour tenter de savoir où se cache la mort.
Mais putain que la vie nous porte et nous obsède !
Au point de ne pas croire en ta disparition.
Les livres qui sont là et le son de ta voix ;
Ton sourire, tes yeux, aussi noirs que le jour,
Portent la destinée de nos chants à venir.
Et nous les parallèles, sur nos écrans sans joie,
Nous nous croisons pourtant quand les mots te dessinent
Où nous sommes passés et où nous retournons.
Le sommeil n’aura pas la beauté des extases
Après ces douze mois qui t’ont faite immortelle.
Pourtant tu nous reviens aujourd’hui de plus belle.
Franca.
Cette saloperie qui t’a mangé le ventre
À fait éclore en nous la plus belle des peurs,
Lors nous portons au soir ta parole si claire
Que ceux qui t’ont trahi y devront se noyer.
Et notre cri d’amour retentit dans le vide :
Fuck la mort !
Fuck la mort !
René Balme
Le 8 février 2013
23h52
C’est encore le bleu du ciel
Merci René
Tes mots sont justes
Justes pour ‘Elle’ qui était une femme ‘Belle’ au sens le plus profond du terme.
Justes pour ‘nous’ orphelins d’une personne rare , qui savons qu’elle a su mettre du courage dans le réel, sans jamais sacrifier l’amour à la rage.
Jacques Richaud
NB; merci d’avoir mis en ligne sur ton site mon article aussi , et les vidéos rajoutées dans mes commentaires sur le forum du grand soir.
C’est encore le bleu du ciel
Non la mort n’est pas la fin; c’est le nouveau début d’un temps de bilan et de décisions avant de recommencer et poursuivre son évolution spirituelle
Insensé ?
Tapez NDE ou EMI et visionnez pendant une heure
Si, comme on dit à Rome, toutes celles là et tous ceux-là (qui ne se sont pas concertés) ne disent pas vrai, alors c’est vraiment très bien inventé et joué
C’est encore le bleu du ciel
Ce beau poème m’a intrigué et m’a fait découvrir une artiste engagée
que je ne connaissais pas, bien que j’ai dû la voir dans quelque film
Il est tragique de découvrir ces artistes, en marge des médias et des
paillettes, au moment de leur disparition
Je pense à Alain Leprest dont j’ai découvert l’existence quelques mois
avant sa mort lors d’un séjour à Antraigues
Ne pas attendre qu’ils soient morts pour célébrer les poètes
Peut-être un jour une rétrospective Leprest à Grigny ?